Récemment je n’ai pas accroché aux derniers livres de Philippe SOLLERS (L’éclaircie) et Nicolas FARGUES (La ligne de courtoisie). Je me suis forcée à dépasser les premières pages mais ne suis parvenue au bout par manque total d’intérêt. La part autobiographique y est trop prépondérante à mon goût : ils nous racontent leur vie, étalent leurs états d’âmes et ce n’est pas forcément intéressant. Il ne leur arrive rien d’exceptionnel, leurs problèmes sont communs, leurs interrogations pas franchement capitales, bref ils étalent publiquement ce que d’autres confieraient à un psy. Et si on peut néanmoins leur reconnaître un certain talent pour l’écriture, il n’a rien de suffisamment exceptionnel pour maintenir l’attention.
Je reviendrai peut-être sur cette première impression à la lecture de leurs autres textes, après tout il ne faut pas juger seulement d’après une mauvaise expérience, mais pas dans l’immédiat.