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La vie du jeune narrateur est une grande fête. On joue aux
dames sur le carrelage de l’entrée, à la course dans le couloir, on saute sur
le canapé et sa mère l’incite : « quand la réalité est banale et
triste, inventez-moi une belle histoire, vous qui mentez si bien, ce serait
dommage de s’en priver. » Sa mère a un petit grain de folie et son père
lui donne les moyens de sa déraison.
Un récit drôle et tendre sur la folie douce d’une femme
bienveillante et l’amour inconditionnel de ceux qui l’acceptent telle qu’elle
est. C’est « souvent n’importe quoi, parce que la vie c’est souvent comme
ça, et c’est très bien ainsi. »