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L’auteur nous livre le journal que Guillaume Berkeley aurait écrit avant de mettre fin à ses jours. Il revient sur son parcours et tente de comprendre comment ce jeune homme élevé à l’écart du monde a pu s’approcher ainsi du nazisme.
Devenu collaborateur presque malgré lui, il a touché à la résistance et mené un véritable double jeu avant d’être trompé. Il suit les courants au gré des amitiés, en tentant de ne pas décevoir et de garder la tête hors de l’eau. « Comme si tu te réinventais chaque jour, au contact des évènements, de l’histoire. Comme si tu étais forgé par notre époque. Comme si tu étais, dans tes paradoxes et ta franchise, le plus pur produit de cette guerre. »
Un texte dense et profond qui nous plonge dans l’ambigüité d’un homme et d’une époque où le hasard d’une rencontre, d’un choix, sont déterminants. « Nous sommes ballotés par l’Histoire, et l’essentiel est de rester en vie. »
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