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New York, 4h du matin. A cette heure sombre de la nuit, beaucoup sont ceux qui ferment les yeux à ce qui les entoure, ne se mouillent pas, ignorent les drames ordinaires ou sordides autour d’eux, pourvu qu’on les laisse tranquilles. Et puis les autres, eux, vont faire quelque chose. Chacun compte sur le civisme des autres et personne ne fait rien.
Quand Kat se fait agresser dans la cour de son immeuble, ils sont des dizaines, malgré l’heure, à y assister derrière leurs fenêtres. Aucun n’intervient. Habilement, l’auteur nous fait entrer chez chacun pour observer le drame depuis chaque témoin passif, et complice.
A partir de ce drame qui a défrayé la chronique, l’auteur dépeint avec une pointe de fatalisme cynique les lâchetés et démissions ordinaires, criminalités passives, d’individus d’autant plus centrés sur eux-mêmes qu’ils sont dans une grande ville.
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